Conseils et informations sur la vie des bébés pour les jeunes parents ou sur leur grossesse afin d'aider les femmes enceintes.
3 gestes à reproduire à la maison pour apaiser bébé
Bébé pleure et vous ne savez pas pourquoi ? Et si quelques gestes très simples, à reproduire à la maison, pouvaient l'aider à se calmer et à trouver le sommeil ?
Au retour de la maison, les jeunes parents se retrouvent vite désemparés face à un nouveau-né qui pleure, sans qu'on ne sache forcément pourquoi. Avant l'âge de trois mois, le nourrisson n'a pas le développement neuronal nécessaire pour comprendre qu'il est une personne différente de sa maman. A la naissance et les semaines qui suivent, il effectue ce qu'on appelle son "quatrième trimestre", pendant lequel Il a besoin de retrouver les sensations qu'il a connues in utero pour être apaisé.
3 gestes simples pour calmer et apaiser un nourrisson de moins de 3 mois :
Premier conseil pour soulager bébé : le portage
Le portage pour reproduire l'enveloppe maternante de l’utérus et les mouvements, voire les bruits, que l'enfant a connu in utero. Du jour au lendemain, bébé doit s'adapter à un environnement complètement différent. Porté, le bébé se retrouve balloté et bercé comme il l'était dans le ventre de sa maman. Pour la petite anecdote, dans les pays où les enfants sont portés 24 heures sur 24, il n'existe ni colique, ni pleurs incontrôlés du nourrisson.
Comment faire ? Utiliser une écharpe de portage (uniquement physiologique) ou un porte-bébé, tout simplement, et placer bébé tout contre vous, lors des balades ou même à la maison.
Deuxième conseil anti-pleurs : les massages doux au niveau du tube digestif
Pendant 9 mois, bébé n'a eu aucun contact au niveau digestif avec une nourriture autre que le liquide amniotique. Que l'allaitement soit maternel et/ou artificiel, il peut ressentir des petits dérangements intestinaux.
Comment faire ? Pour soulager bébé, on peut effectuer un petit massage qui part de dessous le nombril et qui tourne dans le sens des aiguilles d'une montre en passant sur les flancs et en se limitant aux cotes inférieur.
Troisième manipulation pour calmer les pleurs du bébé : la succion
Dans l’utérus, le nourrisson a facilement accès à ses mains, très proches de sa bouche grâce au contenant que forme la paroi utérine. De plus la succion est physiologique à cet âge. De plus le mécanisme de succion stimule les os du crane au niveau de la base médiane de l’enfant et lui permet de libérer de nombreuses tensions qu’il a pu ressentir pendant sa vie in utero et/ou pendant l’accouchement. Pour un nouveau-né, la succion est un besoin aussi important que le contact maternel.
Comment faire ? Pour les parents qui ont le temps : un petit doigt avec un ongle bien coupé a ras fait bien l'affaire. Sinon, une tétine reste pratique dans les premiers temps pour calmer le nourrisson. Si elle n'est pas systématiquement mise dans la bouche du bébé à chaque gémissement, ce besoin important de succion va progressivement se tarir. Si avant l'âge de trois mois, la tétine est enlevée, il n'y a aucune dépendance qui se créée.
Conseils et astuces pour combattre les infections
On ne peut hélas pas éviter à notre bébé de tomber malade. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce ne serait d’ailleurs pas forcément lui rendre service car c’est à travers ces maladies qu’il se fortifie. Mais pas question pour autant d’être à la merci des virus grâce à notre plan de bataille pour cet hiver !
Grippe, rhinopharyngite, bronchiolite, angine et otite, voire même pneumonie, restent au top du classement des maladies de l’hiver et notre petit y est forcément vulnérable. D’origine virale et ordinairement contagieuse, ces maladies oto-rhino-laryngologiques sont un vrai cauchemar qui représente 10 millions de consultations en France chaque année. Elles sont toutes accompagnées de fièvre, de nez bouché et parfois de troubles respiratoires, ce qui nous laisse constamment sur le qui-vive. En général, elles ne durent pas plus d’une semaine mais s’attaquent à nos tout-petits sans pitié.
La transmission des germes : comment ça se passe ?
A partir de 6 mois, bébé est généralement plus vulnérable car les anticorps maternels s’amenuisent (même si l’allaitement continue), aussi il faut s’armer de deux fois plus de précaution. La plupart des virus comme la grippe ou l’angine se transmettent dans l’air. D’autres comme les oreillons choisissent la salive pour se propager : mieux vaut alors éviter les bisous baveux. Les mains sont un autre vecteur de contamination notamment pour la bronchiolite. Une seule parade : se les laver régulièrement !
Conseil 1 : une hygiène stricte est votre meilleur allié contre les virus et bactéries de l’hiver !
En respectant de bonnes règles d’hygiène, nous pouvons éviter à bébé bien des bobos. On commence par apprendre à notre enfant, quand il est en âge, à se laver les mains avec du savon le plus souvent possible même s’il en profite pour jouer avec l’eau. Laver régulièrement ses jouets et aérer sa chambre assure un environnement sain sans oublier d’utiliser des mouchoirs jetables pour éviter la contagion. Des lavages de nez fréquents avec du sérum physiologique même si c’est désagréable et qu’il nous en veut, sont aussi conseillés.
Conseil 2 : adultes faites attention à ne pas contaminer bébé !
Dans la plupart des cas, la contamination de bébé se fait via le contact avec une personne infectée. Les membres de la famille et l’entourage doivent se faire vacciner contre la grippe et éviter le contact avec bébé s’ils sont malades.
Conseil 3 : créer un environnement idéal pour lutter contre les maladies de l’hiver
Même si on ne peut pas lui donner un grand bol d’air frais tous les jours, on peut s’assurer que l’air que bébé respire soit moins pollué. En évitant de fumer, en aérant sa chambre et en s’assurant que la température ne dépasse pas 18 degrés, on veille ainsi à ce que son enfant évolue dans un environnement moins propice aux virus.
Conseil 4 : optez pour une alimentation adéquate pour votre bébé
Pour rendre notre bébé plus fort en variant son alimentation, nous devons lui donner plus de fer et d’oligo-éléments pour stimuler son système immunitaire. Si bébé a plus d’un an et si notre pédiatre nous a donné son feu vert, on peut lui donner un peu de miel. En plus de sa douceur, le miel avec ses sels minéraux, favorise la rétention du calcium, du magnésium et la production de globules rouges et calme efficacement et naturellement les petits maux de gorge.
Mais si bébé finit par être malade, comment soigner bébé ?
On voudrait bien éviter à bébé ces gros bobos de l’hiver, mais ce n’est pas toujours possible. Aussi avoir sous la main de quoi soulager est important, on pense notamment :
• Aux dosettes de sérum physiologique pour laver son petit nez
• Au mouche bébé surtout quand il ne sait pas se moucher
• Aux antipyrétiques comme le paracétamol en sirop ou suppositoire pour faire baisser la fièvre et calmer les douleursnous a donné son feu vert, on peut lui donner un peu de miel. En plus de sa douceur, le miel avec ses sels minéraux, favorise la rétention du calcium, du magnésium et la production de globules rouges et calme efficacement et naturellement les petits maux de gorge.
Mais si bébé finit par être malade, comment soigner bébé ?
On voudrait bien éviter à bébé ces gros bobos de l’hiver, mais ce n’est pas toujours possible. Aussi avoir sous la main de quoi soulager est important, on pense notamment :
• Aux dosettes de sérum physiologique pour laver son petit nez
• Au mouche bébé surtout quand il ne sait pas se moucher
• Aux antipyrétiques comme le paracétamol en sirop ou suppositoire pour faire baisser la fièvre et calmer les douleurs
Les conseils pour les pieds de nos enfants
Prendre soin des pieds de son enfant, c’est aussi prendre soin de sa santé en général. Des premiers pas à l’adolescence, les pieds de nos enfants sont malmenés. Un ongle mal coupé ou une chaussure pas terrible, ça n’a l’air de rien... Les dégâts engendrés peuvent pourtant être considérables. À tout âge, on fait le point sur les bons réflexes à avoir pour éviter toute complication.
De 0 à 4 ans :
Tant que bébé ne marche pas, et sauf pathologie clairement identifiée, aucun suivi podologique spécifique n’est nécessaire. La vigilance des parents doit s’exercer dès le début de la marche.
Attention aux ongles ! Chez les tout-petits, ils sont naturellement mous par manque de kératine, et ont donc tendance à pousser de façon irrégulière. Pour des petits ongles de pieds au top : avant de commencer, on désinfecte la lame des ciseaux ou du coupe-ongles. On ne coupe que la partie de l’ongle qui dépasse, jamais à ras. Et surtout, on coupe sans arrondir sur les côtés car cela favorise les ongles incarnés. Si les angles sont trop pointus, on peut cependant utiliser une lime.
Bien choisir ses premières chaussures. À partir de quand doit-on le chausser ? Si bébé commence à se tenir debout, inutile de se précipiter. Le bon signal, c’est quand il commence à être capable de faire quelques pas. Le choix de ces souliers « premiers pas » ne doit pas être négligé. Quels sont les critères pour trouver les bonnes chaussures pour votre enfant ?
Première étape : bien déterminer la pointure de bébé. Pour cela, l’idéal reste de mesurer le pied de bébé avec un pédimètre. Tous les chausseurs en sont équipés, et vous pouvez également vous en procurer en ligne des versions imprimables. Pour bien l’utiliser, l’enfant doit être debout, et son talon correctement positionné. Vous hésitez entre deux pointures ? Choisissez la plus grande. Il faut absolument éviter que les orteils manquent de place et se rétractent une fois la chaussure enfilée, ce que font d’ailleurs les petits par réflexe. Le pieds doit être soutenu sans être contenu. Les petits se plaignent rarement de douleurs aux pieds, car ils sont relativement peu sensibles à ce niveau. Un enfant de cet âge n’est pas capable de sentir si ses chaussures sont un peu justes, ou si vous les avez attachées trop serrées. Des chaussures trop petites peuvent induire un déséquilibre. Cela doit d’ailleurs constituer une alerte : si vous constatez des chûtes chez un enfant qui n’en a pas l’habitude, il y a de grandes chances pour que ses chaussures commencent à être trop petites.
Quel modèle choisir ? Premièrement, on évite les semelles trop rigides. Contrairement à ce qui a longtemps été préconisé, il faut absolument éviter les modèles dont la voûte plantaire est renforcée, ces chaussures dont la semelle est dure. Pourquoi ? Jusqu’à l’âge de 4 ans, le pied des enfants est physiologiquement plat. En grandissant, les muscles vont travailler et le pied se creuser naturellement. Les chaussures avec renfort de voûte plantaire vont l’empêcher de se développer correctement. À terme, cela peut favoriser un phénomène de pieds plats non physiologique. Une bonne semelle doit être semi-rigide et surtout anti-déprapante.
Pour les plus petits, on choisit de préférence une chaussure qui soutient la cheville, c’est-à-dire un modèle qui la recouvre entièrement, comme une bottine. Si l’on opte pour un modèle bas, on s’assure que la chaussure ne frotte pas contre la malléole(qui est l’os de la cheville) mais arrive juste en dessous. Dans tous les cas, il doit y avoir un renfort arrière, au niveau du tendon d’Achille. Pour les plus jeunes filles, on évite les ballerines qui ne soutiennent pas la cheville. En été, on choisit des sandales dotées d’un renfort avant, qui ne soient pas complètement ouvertes. Les tongs et les claquettes sont proscrites. Enfin, quel que soit l’âge de l’enfant, on privilégie les modèles avec une semelle et un chaussant en cuir, qui laissent mieux respirer les pieds.
Comment bien les attacher ? À l’achat, les podologues conseillent de privilégier les modèles à lacets. Contrairement aux modèles à boucles qui ont tendance à se détendre, le lacet permet un réglage sur mesure. Les scratches sont également tout indiqués, à condition que la bande velcro soit assez longue pour s’adapter au pied de l’enfant. Trop serré, pas assez ? Si la chaussure est correctement ajustée, vous devez pouvoir passer le petit doigt entre le pied de l’enfant et son soulier.
À la maison, on laisse les petons respirer. Chez les plus petits, on oublie les chaussons que l’on remplace par des chaussettes antidérapantes pour éviter les glissades. Marcher sans chaussures, c’est plus naturel et cela fait travailler les muscles de l'arche intérieur du pied.
Dès 4 ans, on montre ses pieds:
Entre 4 et 6 ans, on fait un premier bilan chez un podologue. La consultation podologique a pour objet de déceler une éventuelle déviation des chevilles, ou encore un genu valgum, ce phénomène de déviation des genoux qui cause de nombreuses douleurs. D’après l’observatoire de l’union française pour la santé du pieds (UFSP), 62% des enfants de 5 à 7 ans seraient touchés. L’UFSP recommande de consulter au moment où les enfants entrent en grande section de maternelle. C’est le moment idéal pour vérifier si le pied s’est bien développé pendant la phase d’acquisition et de la marche. À cet âge, il est relativement facile de stimuler les muscles pour corriger un éventuel problème. Le plus souvent, des semelles orthopédiques associées à un suivi régulier suffisent.
Il ne faut donc pas hésiter à montrer les pieds de vos enfants à un spécialiste sans attendre, car plus les enfants grandissent plus il sera difficile d’apporter une correction durable et d’éviter une chirurgie à l’avenir.
Les vraies et les fausses contractions
Chaque femme ayant enfanté au moins une fois peut assurément vous dire : « Crois-moi, mon amie, quand tu ressentiras de vraies contractions, n’aie crainte; tu n’auras aucun doute... »
Les contractions utérines sont accompagnées d’une douleur certaine, mais qu’en est-il des contractions préparatoires tout au long de la grossesse? Que faire si elles sont à ce point incommodantes ?
Est-ce de vraies contractions? Est-ce des fausses?
Tout d’abord, afin de distinguer les deux types de contractions, il est bon de connaître les mécanismes les entraînant.
Du point de vue musculaire, les contractions peuvent être engendrées par une pression extérieure soudaine et brutale, tel un éternuement par un bébé qui s’étire de tout son long dans la cavité abdominale tirant sur la paroi ou par toute forme d’effort physique. Bien entendu, il est facile de reconnaître ici les contractions de Braxton-Hicks.
En second lieu, du point de vue mécanique, les contractions sont produites grâce au cocktail hormonal lorsque le bébé s’appuie sur le col. Cela a pour effet de stimuler la production des hormones en vue de l’accouchement. Celles-ci sont ressenties telles des vagues. Étant donné qu’elles occasionnent une répercussion sur la dilatation, il s’agit de vraies contractions.
Petite parenthèse : l’ocytocine, l’hormone responsable de ces contractions, est également celle qui cause l’éjection du lait maternel, l’orgasme et n’est rien de moins que l’hormone de l’amour!
Ce n’est même pas vrai qu’elles sont fausses!
Les fausses contractions dites de Braxton-Hicks tirent leur nom du médecin les ayant définies, en 1872. Il est tout à fait normal d’en éprouver tout au long de votre grossesse, plus particulièrement dès le second trimestre. On déclare qu’elles sont fausses, car elles ne sont pas directement liées au travail de l’accouchement et surtout, elles n’occasionnent aucun impact sur le col utérin (effacement et dilatation), pourtant elles sont bien réelles.
Par définition, ces dernières :
Sont irrégulières;
Sont ressenties de moult façons;
Engendrent une sensation de resserrement au niveau du nombril, voire une certaine gêne;
Provoquent un inconfort et/ou une tension au niveau ovarien;
S’apparentent à des douleurs prémenstruelles accompagnées de tiraillements et de durcissement.
Logiquement parlant, un changement de position rapide de la mère, une station debout prolongée, une activité physique soutenue, une relation sexuelle avec pénétration ou un examen gynécologique peut en être la cause.
Côté biologie/morphologie, il ne faut surtout pas oublier que l’utérus est en fait un muscle qui ne se contracte pas exclusivement pour accoucher. Il peut aussi l’exécuter sporadiquement lors des règles, d’un orgasme et en période post-accouchement sous forme de tranchées afin d’aider la matrice à reprendre sa forme et sa place initiale sous la loge pelvienne.
Il ne faut également pas sous-estimer le pouvoir psychique que l’on exerce sur son propre corps.
Certaines peurs majeures liées à la maternité peuvent engendrer des contractions :
La peur de subir une fausse couche;
La peur de la douleur provoquée par les contractions;
La peur de l’accouchement en tant que tel.
Si on tente de les interpréter, c’est comme si notre enveloppe corporelle se tendait et guettait les moindres signes avant-coureurs de ces craintes en causant ainsi des spasmes utérins.
Pour se soulager
Afin d’apaiser les désagréments liés aux contractions de Braxton-Hicks, voici certains conseils répartis en trois grandes catégories : la cadence, la relaxation et les gestes simples à poser.
La cadence
Pendant la grossesse, on se sent forte. Toutefois, n’oubliez pas que vous effectuez un travail colossal, soit celui de concevoir un bébé. Changez de rythme, quitte à prendre plus fréquemment des pauses.
Reposez-vous souvent aussi, écoutez votre petite voix qui vous dit de souffler un peu.
La relaxation
Ne surchargez pas votre esprit d’inquiétudes diverses. Apprenez à visualiser des images positives.
Buvez suffisamment d’eau tout au long de la journée puisque l’utérus a tendance à s’irriter et à se crisper lorsque vous êtes déshydratée.
Dans le cas de séquences de contractions de Braxton-Hicks trop fréquentes, l’hydrothérapie demeure bénéfique pour ses effets relaxants notamment au niveau musculaire. Prenez un bon bain chaud pour vous y prélasser. D’ailleurs, en cas de doute sur la nature des contractions ressenties, si ces dernières s’estompent, ralentissent et finissent par disparaître, il s’agissait alors de fausses contractions. Toutefois, si elles s’intensifient en durée et également en douleur, le travail a bel et bien débuté.
Les gestes simples à poser
Évitez la station debout prolongée;
Abstenez-vous également de soulever des objets plutôt lourds, même vos propres enfants;•Reportez vos longues excursions en voiture et en avion à plus tard, car elles provoquent des vibrations favorisant les spasmes utérins. En cas de force majeure, prenez une pause toutes les deux heures de trajet;
Inscrivez-vous à des séances de yoga prénatal ou d’haptonomie;
Consultez un acupuncteur;
Demandez à votre médecin ou sage-femme de limiter les touchers vaginaux au minimum.
Un petit coup de pouce « supplémentaire »
Les contractions trop fréquentes et/ou trop intenses peuvent s’expliquer par une carence en vitamine B6. Privilégiez des aliments riches en pyridoxine (foie, pomme de terre, banane, carotte, rognon, haricots, lentilles, légumineuses, noix, avocat, viandes, poissons, germe de blé, son, morue, dinde, céréales à grains entiers, champignon, légumes verts feuillus).
La tisane de framboisier et non de framboise s’avère être LA plante à consommer chez la femme enceinte. Elle possède de nombreuses propriétés gynécologiques tels la prévention des fausses couches, le soulagement des fausses contractions et demeure un excellent tonique utérin. Il est possible de la prendre dès le premier trimestre. En cas de lourd historique de fausses couches, certaines préfèrent attendre la fin du fameux 12 semaines de sécurité.
En tisane, il suffit de combiner une cuillère à thé de framboisier pour une tasse d’eau bouillante et de laisser infuser le tout de dix à quinze minutes. Buvez-en entre deux et quatre tasses quotidiennement. Agrémentée de jus ou d’un quartier de citron, elle est ultra désaltérante froide.
Truc : préparer une recette de quatre tasses au frigo afin d’en consommer rapidement tout au cours de la journée.
Si vous maîtrisez les rouages de l’homéopathie, viburnum opulus est de mise. Si vous préférez privilégier les teintures mères, l’agripaume et le pimbina sont recommandés en ce sens.
Pour soulager les fausses contractions
Aliments riches en vitamine B
Tisane de framboisier
Homéopathie : viburnum opulus
Teinture-mère : agripaume, pimbina
Application locale aux 15 minutes pendant 1 à 2 heures jusqu’à cessation des contractions :
•1 goutte HE camomille
•1 goutte HE lavande vraie
•1 goutte HE basilic
•3 gouttes huile calophylle
Tisanes
Mélange à parts égales de camomille, mélisse et tilleul – 1 c. à thé de ce mélange, infuser 10 minutes, boire 2-3 tasses/jr
Règle de sécurité
En guise de conclusion, si vous ressentez toutefois trop de contractions, soit plus de quatre à l’heure et plus de vingt par jour, et ce, avant la 36e semaine d’aménorrhée, accompagnées d’une douleur et d’une pression au niveau du pubis, il pourrait s’agir de signes avant-coureurs d’un travail prématuré. Consultez sur le champ votre responsable du suivi de grossesse.
Des petits boutons au niveau de la bouche, des mains et des pieds… les signes sont quelque peu suspects ! Le responsable de l’affection est un virus – un dénommé coxsackie – souvent plus actif en été et en automne.
Une fois le virus bien installé dans l’organisme, la maladie pied-main-bouche met 2 à 10 jours pour se déclarer, touchant principalement les enfants de six mois à cinq ans. Si Bébé a aussi des petites vésicules dans la bouche (comme des petites cloques encerclées de rouge), sur les mains, la plante des pieds, une légère fièvre, un manque d’appétit, des maux de gorge et parfois des douleurs abdominales, il présente bien les symptômes de la maladie pied-main-bouche.
Mais n’allez pas croire qu’il a attrapé ces vilains boutons parce qu’il a mis ses pieds dans la bouche…
Le virus se transmet par la salive, les sécrétions nasales et au contact des selles infectées.
La transmission du virus s’effectue également par manipulation d’objets ou d’aliments souillés. Ainsi, certains lieux collectifs sont propices à la contamination: les crèches, les cantines ou les pataugeoires des piscines. D’ailleurs, les épidémies de maladie pied-main-bouche sont bien connues des crèches. Certaines collectivités ne refusent pas pour autant les petits malades, ça dépend du bon vouloir des responsables.
Au moindre doute de maladie pied-main-bouche, n’attendez pas pour prendre rendez-vous chez votre pédiatre ou votre médecin généraliste. A vrai dire, il n’existe pas de traitement contre cette maladie, seulement des petits remèdes pour soulager les symptômes : du paracétamol contre la fièvre et éventuellement un peu de gel anesthésiant à appliquer sur les petits boutons à l’intérieur de la bouche. Une chose est sûre : pas question de les percer !
Des antiseptiques sous forme de pommade peuvent être prescrits pour désinfecter les lésions.
La maladie pied-main-bouche reste bénigne et n’a pas l’habitude de mener la vie dure aux enfants. La plupart du temps, les boutons ne sont pas douloureux et ne démangent pas. Si bébé a de fortes douleurs au niveau de la gorge, il peut être très gêné pour boire, attention donc à ce qu’il ne se déshydrate pas.
Une semaine, c’est à peu près ce qu’il faut compter pour voir les boutons de votre bout’chou s’estomper. Mais attention, le virus a tendance à faire de la résistance : Bébé sera contagieux une dizaine de jours.
Si Bébé est atteint de la maladie pied-main-bouche, mieux vaut éviter les plats trop chauds, trop épicés ou encore les boissons acides comme le jus d’orange. Préférez les recettes "lactées",compotes et autres aliments faciles à manger.
Pour en finir avec la maladie pied-main-bouche, pensez bien sûr à toujours vous laver les mains avant de préparer les repas, mais aussi après avoir mouché Bébé, lui avoir changé la couche ou après être allé aux toilettes. Et faites preuve de patience ! Les choses rentreront dans l’ordre toutes seules, tout simplement…